Les passionné(e)s de basket avaient découvert les histoires derrière les surnoms Big O, Iceman, Magic, The Dream ou encore The Mailman dans la première édition. Mais d’où viennent ceux de Devin Booker, Shai Gilgeous-Alexandre et, bien sûr, de Victor Wembanyama ? Vincent Reculeau et Adrien Pommepuy vous expliquent dans cet entretien leur travail de passionnés autour de cet ouvrage qui est une célébration originale et colorée du basket américain. Le spectacle commence, it’s Nickname time ! Un trés grand livre AUX ÉDITIONS AMPHORA à retrouver dans toutes les librairies!
- Vincent et Adrien, comment avez-vous vécu le succès de la première édition de votre livre?
Avec joie et un peu d’étonnement bien sûr. Nous étions enthousiastes sur le projet d’un livre traitant de l’histoire de la NBA à travers les surnoms de ses joueurs emblématiques mais sans savoir à l’avance si les lecteurs allaient être au rendez-vous. C’était notre premier livre et le questionnement était légitime. Les séances de dédicaces nous ont permis de rencontrer notre public et de présenter le fruit de notre travail de l’ombre de deux ans. Les plus jeunes ont particulièrement apprécié les illustrations et les fans plus expérimentés ont aimé apprendre de nouveaux détails sur leurs joueurs préférés.
- L'idée de ce livre vient initialement de…
Adrien a eu l’idée d’un travail collaboratif autour de la présentation de joueurs NBA à travers un texte et un dessin. J’ai proposé le thème du surnom en dénominateur commun pour apporter un surplus d’originalité. Ce sujet n’avait jamais été abordé en détail dans la littérature basket et notre volonté a été d’être le plus exhaustif possible pour proposer une véritable bible. Le but a aussi été de créer un ping-pong entre les textes et les dessins en cachant des jeux de mots et des détails d’illustrations. Les uns ne vont pas sans les autres. C’est un véritable travail en duo.
- Un surnom c'est pour vous…
La manière de définir un joueur à travers une caractéristique physique, comportementale, technique ou par une comparaison avec un élément naturel ou culturel. C’est beaucoup moins anodin qu’il n’y paraît. C’est aussi parfois une façon de s’éloigner des parquets et d’aller sur d’autres territoires de
la pop culture. Nous adorons ces ponts entre le basket et la musique, le cinéma, l’histoire américaine ou la nature.
- Nous allons être étonnés de découvrir par rapport à la première édition…
Étonnés mais peut être pas surpris de découvrir Victor Wembanyama alias “ Wemby “ ou “l’Alien ”, le jeune Français qui est déjà une superstar en NBA et mérite avec seulement une année d’expérience de rentrer dans le roster. Nous apportons une plus grande actualité sur cette seconde édition. C’est chouette de voir les légendes et les futures stars cohabiter dans une symphonie colorée.
- Adrien dans ton travail de dessin, ce que tu préfères c'est de…
D’essayer d’intégrer au mieux la notion du surnom. Ce que je préfère c’est quand on peut se demander si cette image a existé, si le joueur a vraiment porté cet habit ou a vraiment été dans cette attitude.
- Vincent dans ton travail d'écriture, ce que tu préfères c'est de…
Jouer les enquêteurs pour trouver l’origine la plus précise du surnom des joueurs et m’amuser avec les mots du champ lexical se rapportant au nickname. Il faut pour cela plonger dans les archives des journaux et magazines américains et français, lire des biographie ou autobiographies des stars, fouiner sur les réseaux sociaux ou forums internet. Les champs d’investigations sont divers.
- Comment travaillez-vous pour vous coordonner entre l'illustration souhaitée et les petits portraits qui expliquent sur les "surnoms"?
Nous avons une communication quasi quotidienne. Les textes sont écrits avant les dessins ce qui permet à Adrien d’avoir des sources de réflexion avant de se lancer dans son travail. L’inverse existe aussi avec l’imagination d’Adrien sur un dessin qui peut m’aider à modifier
mes écrits.
- Si je pouvais offrir cet ouvrage à quelqu' un je choisirais…
Vincent : A une des superstars présentes dans le livre, notamment Earvin “ Magic “ Johnson qui possède peut être le surnom le plus iconique de l’histoire de la ligue américaine. Nous l’avons offert à George Eddy, le consultant historique de Canal + sur la NBA. Il a inventé le surnom de Nicolas « Batman » Batum et c’est avec beaucoup d’émotion que je l’ai vu consulter « sa » page.
Adrien : à un enfant ou à un ado qui débute dans sa passion du basket… à dire vrai je l’offrirai à l’ado que j’étais.
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